Ecriture automatique

N'ayant pas très envie de bosser ou de faire quoi que ce soit d'autre, je me suis amuser à écrire des phrases, comme ça, sans y réfléchir. C'est ce qu'on appelle de l'écriture automatique et des fois, ça fait peur o_O Mais je ferai ça de temps en temps, je trouve ça marrant et je dirai même que ça fait du bien '-' :

Les poches trop grandes de mon pantalon, tombaient comme si l'hiver n'était plus là. La naissance du sourire, celui d'ici, qui nous fait rire, dit des injures qu'on n'oublie pas, peut-être l'amour nous reviendra. L'herbe bien fraîche sous mes pieds, fait croire que l'heure est arrivée, l'immensité de nos baisers fait-il l'histoire d'un conte de faits? Baisser la tête pour aller mieux, quand tu me dis que tout va bien. L'esprit poli, je ne dis rien, pour ne pas souffrir de tes mains. La bulle qui monte dans mon cerveau explose de mots et de couteaux. Sur ce clavier, mes doigts balancent comme dans les airs même si les coeurs sont d'artichaud. Je glisse mon cou sur tes épaules pour ainsi voir ce qui nous frôle, la vie, les êtres et les instants comme ceux qui des fois viennent sans. Sortir l'ivresse de mon crâne sans réfléchir à ce qui tend, l'esprit fumeur de nos vingt ans. Les points se forment jusqu'au cent, c'est drôle l'effet qui se répend. Les rîmes s'enlacent et se disputent, les bras d'une phrase qui nous percute. Humeur novice ou de cymbale, qui rit à mort de la nuit pâle. Je loue les gloires de son image, quand d'une frange il devient sage. Le froid tordu du matin gris, n'a pas d'issue pour les abrutis. S'arrange les joues et la terreur, pour se rougir, ensemble, en choeur. La musique sort de mes oreilles par les regards de mon berçeau. Allons allons, ne trichez pas, l'avenir est là, à quelques voix. Laissez le temps et ses aigreurs, mener l'enfant et sa blancheur...

Comments

[Amélie]

J'te l'ai déjà dit, mais j'veux pas que tu l'oublies : ça m'impressionne carrément, j'adore !

[lombre]

J'aime beaucoup ce passage! "Je glisse mon cou sur tes épaules pour ainsi voir ce qui nous frôle, la vie, les êtres et les instants"